À l'époque païenne,
les gens décoraient les arbres sans feuilles avec des fruits. Saint-Boniface,
évangélisateur Allemand de la fin du VIIe siècle, essaya d'introduire l'idée de
la Trinité chez les tribus païennes en se servant de conifères et de leur
apparence triangulaire.
Ainsi, pour convaincre les druides germains (figures
omnipotentes et omniscientes dans la société celtique)
des environs de Geismar,
que le chêne n'était pas un arbre sacré, il en fit donc abattre un. En tombant,
l'arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l'exception d'un jeune
sapin. A partir de là, la légende fait son oeuvre. Elle raconte que Saint
Boniface a qualifié ce pur hasard de miracle, et déclaré dans sa même
prédication : "Désormais, nous appellerons cet arbre, l'arbre de l'Enfant
Jésus." Depuis, on plante en Allemagne des jeunes sapins pour célébrer la
naissance du Christ. C’est en Alsace, en 1521, que l’on trouve les premières
traces du sapin de Noël que l’on place dans les maisons. Auparavant, les
Mystères de Noël, joués sur les parvis des églises pour raconter la naissance
de Jésus, étaient fréquemment accompagnés d'un arbre décoré, symbole de la vie
qui renaît. La tradition consistant à accrocher des bougies est attribuée à
Martin Luther (1483 – 1546).
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