Autrefois connue pour la pauvreté et la pollution, la
capitale péruvienne est devenue une ville effervescente, un mélange harmonieux
d'ancien et de nouveau, en raison du boom économique de la dernière décennie,
et offre les meilleures surprises en Janvier.
Le climat de Lima est
relativement doux, mais la ville a le handicap d’être plantée dans un désert
couvert
la moitié de l’année par une brume basse et humide, garúa, quelque huit
mois chaque année, un phénomène qui la rend unique dans le monde. Lima fut
fondée le 6 janvier 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro au
milieu de la côte désertique du Pacifique et il lʹa baptisée en l'honneur des
rois mages Ciudad de los Reyes. Son nom actuel vient de la vallée du fleuve
Rimac, où la ville est située, nom qui provient d'Oracle Rimaq (prononcé limaq)
et le verbe “rimay”, qui signifie “parler” en langue quechua des Incas.
Aujourd'hui, Lima est une métropole cosmopolite et animée. Ses principales
attractions sont les magnifiques bâtiments de lʹépoque coloniale, la Plaza
Mayor, la cathédrale du 16ème siècle, où se trouve la chapelle colorée et
mosaïquée contenant le tombeau de Francisco Pizarro (1475-1541), le palais
présidentiel, Le Musée Rafael Larco Herrera, avec des nombreuses pièces d’art
précolombien, les plages de sable blanc, les bars (peñas) qui offrent des
spectacles musicaux en direct, le plus grand Chinatown d'Amérique du Sud. La
gastronomie péruvienne est parmi les plus diversifiées au monde, comme en
témoigne le fait qu'elle aurait le plus grand nombre de plats au monde. Le
saison d'été commence en Janvier, à Lima, quand la ville colorée commence à
briller. Lima a 7,6 millions d'habitants, un tiers des Péruviens vivent dans la
capitale et sa banlieue. Bien sûr, il y a encore des traces de la pauvreté, 30%
de la population vivant sur le bord de subsistance. Le développement de la
ville est remarquable, surtout dans les quartiers modernes de Miraflores, San
Isidro et Barranco. Les livres de l'écrivain Mario Vargas Llosa (en particulier
“Tante Julia et le scribouillard”) captent le meilleur l'esprit qui les anime.
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